Convention citoyenne sur les temps de l’enfant : des résultats qui vont dans le sens de nos choix pédagogiques

La convention citoyenne sur les temps de l’enfant, qui a réuni 133 personnes tirées au sort et représentatives de la société civile a rendu ses conclusions il y a quelques jours. Parmi les résultats, beaucoup de suggestions pédagogiques s’apparentent à des choix déjà mis en œuvre dans nos écoles.

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Réduction des horaires en classe, retour de la semaine de cours à cinq jours, évolution des périodes de vacances scolaires, refonte du socle commun de compétences et de connaissances… Autant de suggestions qui ont été remises au terme des 7 sessions de réflexion par la convention citoyenne sur les temps de l’enfant. Commandé par le précédent gouvernement, ce rapport a pourtant été reçu dans une relative indifférence, et a même peu convaincu les syndicats. Pourtant, il a eu le mérite de pointer du doigt plusieurs dysfonctionnements dans l’école française. Le fait, notamment, que les horaires de cours étaient calqués sur les obligations professionnelles des adultes, et qui, selon la convention, ne respecterait pas le rythme biologique des enfants. La réflexion sur l’adéquation entre ces deux contraintes ne date pas d’hier, et son retour confirme qu’elle n’a pas encore trouvé de solution dans le système scolaire français. La convention citoyenne préconise donc l’allègement des journées d’école, tout en les étalant sur une semaine de cinq jours. Si cette suggestion est celle qui a été la plus retenue parmi toutes les autres, elle reste tout de même contestée dans sa mise en œuvre.

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En revanche, le rapport de la convention citoyenne préconise également d’autres mesures, qui ont fait leurs preuves, notamment dans nos écoles ! Il suggère par exemple d'ajouter aux temps de cours des ateliers pratiques ou “de vie courante” : couture, jardinage, bricolage,... Autant d'activités qui permettraient selon la convention citoyenne de préparer les élèves à leur vie quotidienne future avec des savoirs concrets. Tout cela, on le propose dans nos écoles, un après-midi par semaine. Et en effet, les bienfaits sont multiples. Ces temps de classe réaménagés permettent de renverser les équilibres habituels : un enfant avec une intelligence plus pratique ou manuelle se verra mieux mis en avant, il pourra exposer ses savoirs à ses camarades, les aider… ce qui n’est pas toujours le cas au quotidien pour certains élèves qui sont plus en difficulté en classe. De plus, on constate que de nombreux concepts appris en classe entrent en résonance avec une application plus concrète dans des activités du quotidien. Cela permet aux élèves d’appliquer certaines leçons de mathématiques ou de SVT dans la vie de tous les jours.

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Autre suggestion de la convention citoyenne : organiser des temps d’études pour s’assurer que les devoirs soient faits avant que les enfants ne rentrent chez eux. Il s’agit en effet de l’un des facteurs les plus inégalitaires dans le système scolaire français. Beaucoup d’enfants sont peu ou pas assez accompagnés par leurs parents une fois qu’ils sont rentrés chez eux. Que ce soit par manque de temps, ou tout simplement par manque de ressources, certains parents ne peuvent pas accompagner correctement leurs enfants dans leurs apprentissages à la maison. De plus, après une journée de cours, les devoirs sont souvent de vraies contraintes pour les élèves. Dans nos écoles, nous avons mis en place une heure d’étude quotidienne, qui permet de s’assurer que les devoirs sont faits. Animés par des professeurs, ces temps d’étude permettent de reprendre avec chaque enfant les sujets qui lui posent problème. Ces moments permettent d’assurer une meilleure égalité entre les élèves en les accompagnant jusqu’au bout.

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Enfin, la convention citoyenne est revenue sur les effectifs des classes. Ce n’est un secret pour personne : les classes surchargées ne permettent ni aux professeurs de s'épanouir dans leur métier, ni aux élèves de progresser correctement et sereinement. Chez Excellence Ruralités, nous constatons quotidiennement les bienfaits des petits effectifs : les enfants sont mieux suivis, car leurs professeurs les connaissent personnellement et ont le temps d’adapter leurs enseignements ou de les suivre individuellement. Et les professeurs eux-mêmes préconisent ce modèle : des classes plus faciles à gérer, une communication plus fluide… les atouts sont nombreux.

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